L’inhumation, plus couramment appelée l’enterrement, a été la seule pratique officielle (et autorisée) de 787 à 1887. Ainsi, tous les autres types de funérailles, et principalement la crémation, ont été interdits par l’église catholique en France. La crémation a été de nouveau autorisée en 1887.
Ceci explique pourquoi l’inhumation est aujourd’hui le choix dominant à hauteur de deux tiers des cas. Elle doit intervenir dans le respect d’un délai légal de 24 heures après le décès au plus tôt à 6 jours maximum après. D’autres conditions légales sont à respecter, comme certaines caractéristiques techniques du cercueil (lui-même obligatoire) : épaisseur, résistance, étanchéité, etc.
Organiser une cérémonie d’inhumation passe donc par un ensemble de formalités et des points de vigilance. Découvrons tout cela ensemble.
Les démarches à réaliser pour la cérémonie d’inhumation du défunt
L’organisation de l’inhumation passe donc par un ensemble de formalités légales ou traditionnelles, comme :
- la déclaration du décès à la mairie ;
- la rédaction et l’envoi des faire-part ;
- la publication de l’avis de décès ;
- les demandes auprès de la mairie du lieu de décès ou de résidence du défunt (autorisation de transport de corps, de fermeture définitive du cercueil et permis d’inhumer le corps) ;
- la prise de contact avec le service religieux dans le cadre d’une cérémonie religieuse ;
- la réservation de la concession et le creusement de la sépulture au cimetière ou l’ouverture du caveau familial ;
- l’organisation du transport du corps ;
- l’organisation de la cérémonie des funérailles (décoration, animation, recueillement, etc.) ;
- etc.
Cette liste peut varier en fonction des choix de la famille ou des dernières volontés du défunt. Comme il n’est pas simple de s’y retrouver, le mieux est de confier l’intégralité de la préparation des obsèques à une entreprise de pompes funèbres parfaitement au fait des contraintes légales.
Les spécificités de la cérémonie d’inhumation
Il faut savoir qu’il existe deux types de cérémonie d’inhumation : la cérémonie civile (ou laïque) et la cérémonie religieuse. Le choix pour l’une ou l’autre dépend en premier lieu des dernières volontés du défunt, le cas échéant du souhait de la famille.
- La cérémonie d’inhumation religieuse
La cérémonie religieuse rend hommage au défunt dans le respect des rites pratiqués dans sa tradition religieuse. Chaque religion ayant ses propres rites, il convient de s’assurer de la compétence en la matière de l’entreprise de pompes funèbres. La plupart des opérateurs funéraires généralistes dans le Calvados sont formés aux rites des religions les plus fréquentes en France (rites chrétiens, orthodoxes, catholiques, musulmans, juifs, etc.). Il est aussi possible de choisir des pompes funèbres spécialisées, comme les pompes funèbres musulmanes Alwassiya à Caen et ses environs.
- La cérémonie d’inhumation civile
Comme son nom l’indique, la cérémonie d’inhumation civile est une cérémonie sans office religieux. Les choix en matière de déroulement de la cérémonie sont donc plus libres. Elle prend la forme d’une réunion commémorative qui peut se tenir dans l’intimité stricte de la famille ou bien être ouverte à tous ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage au défunt. La famille peut choisir de diffuser de la musique, de lire des textes ou des poèmes, de faire une minute de silence, etc.
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